Aillent heures

Goutes amères que je cherche à éviter

Submerge ce passé et ne fait que douter.

Aïeux et pairs, immuable passé,

je ne veux ces pierres froides à chevaucher;

Qu'émerge à crier cette liberté tant aspirée.

A réjouir ce que j'étais,

repentir ce que je voulais,

A trop savoir ce que j'évitais,

je ne sais désormais quoi toucher.

Cette confusion hantée ne cesse de me regarder,

doux regrets de ne pas être débarrassée,

d'une cruelle amertume, je rage de ne pas avoir dépassé.

Désamour et abandonnée, j'erre.

En essayant d'oublier, tout peut se défaire.

Lorsque la fin rythme chacun de nos matins,

quand le coeur se rêve épris et étreint.

A la surprise de cette vie facétieuse,

je guette à ma guise ce qui me rendra heureuse.

Le pourtant de nos demains pesants et pourfends,

A la quête d'amants, je me souviens d'aimer tant.

Qu'offrir mes seins peureux et nonchalants,

pour ne souffrir en vain les voyant passants.

Ne rire qu'enfin ce peu et ignorant;

Pour pourrir ce chagrin incessant et entêtant.